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    Adhésion à la Convention de 1992 : le Congo accélère

    De Centrafrique Newsdécembre 1, 20254 Mins de Lecture
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    Ce qu’il faut retenir

    Brazzaville a lancé un atelier national pour préparer l’adhésion du Congo à la Convention de 1992 sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontaliers. Autorités, Nations Unies et Union européenne saluent une étape stratégique face au changement climatique et aux besoins sociaux.

    Water governance au Congo

    Le Congo possède un dense réseau de rivières, dont plusieurs sont partagées avec ses voisins. Pourtant, selon l’UNICEF, près de 44 % des Congolais restent privés d’une source d’eau potable sûre. Les pouvoirs publics veulent combler ce décalage en modernisant les cadres juridiques et institutionnels.

    Pourquoi la Convention de 1992 compte

    Adoptée sous l’égide de la Commission économique pour l’Europe des Nations Unies, la Convention est ouverte à tous les États depuis 2016. Elle fournit des outils pour prévenir les conflits liés à l’eau, établir des commissions mixtes et mobiliser l’expertise scientifique.

    Sonja Koeppel, secrétaire de la Convention, souligne que l’adhésion renforce la gouvernance nationale, élève le profil international du pays et facilite l’accès aux guichets de financement climatiques. Pour Brazzaville, c’est aussi une vitrine d’engagement environnemental à l’heure des bilans carbone.

    Les enjeux pour la sécurité hydrique

    La vulnérabilité des populations aux inondations et aux sécheresses s’accroît avec la variabilité climatique. L’intégration au cadre onusien permettra de mieux synchroniser les politiques de gestion de bassin, de qualité et d’assainissement, réduisant ainsi les risques sanitaires et les tensions d’usage.

    « Il est important d’avoir un cadre intergouvernemental pour l’eau », rappelle Koeppel. Le directeur de cabinet du ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Frédéric Manienze, fait écho : la Convention offrira un catalyseur pour aligner les stratégies locales sur les standards internationaux.

    Soutiens internationaux et diplomatie de l’eau

    Au nom du système des Nations Unies, Abdourahamane Diallo insiste sur la dimension préventive : la plateforme favorise le dialogue et la stabilité régionale. L’ambassadrice de l’Union européenne, Anne Marchal, confirme le soutien technique et financier de Bruxelles pour accompagner la future ratification.

    Ces appuis extérieurs complètent les engagements du gouvernement qui, depuis la création de l’Agence nationale de l’eau et de l’assainissement, multiplie les projets d’adduction urbaine et rurale. L’adhésion permettra de consolider ce partenariat, condition sine qua non pour atteindre l’Objectif 6 des ODD.

    Feuille de route et rôle du conseil national

    L’atelier de Brazzaville marque aussi l’installation du Conseil national consultatif de l’eau. Composé de représentants ministériels, d’experts et de la société civile, il doit formuler d’ici six mois un avis sur la ratification et proposer un plan d’actions sur dix ans.

    Frédéric Manienze précise que la feuille de route intégrera l’harmonisation des données hydrométriques, la formation des collectivités aux principes de la Convention et la création d’un fonds national de l’eau capable de capter les financements verts internationaux.

    Et après : cap sur la coopération sous-régionale

    Les bassins du Kouilou-Niari, de la Sangha et du fleuve Congo sont partagés avec le Gabon, le Cameroun, la Centrafrique ou la RDC. Une adhésion rapide ouvrirait la voie à des commissions mixtes, facilitant le partage d’alertes hydrologiques et la planification d’infrastructures résilientes.

    Les diplomates congolais, déjà actifs au sein de la CEEAC et de la CEMAC, voient dans la Convention un cadre complémentaire pour promouvoir l’économie bleue, sécuriser l’hydroélectricité et soutenir l’agriculture irriguée. Les discussions futures pourraient porter sur la navigation, la pêche et la protection des zones humides du complexe Ngiri-Tumba-Maindombe.

    Le point juridique

    Trois étapes restent à franchir : l’avis du Conseil d’État, l’examen par le Parlement et la signature par le président de la République. Les juristes rappellent que la Convention n’empiète pas sur la souveraineté hydraulique mais encourage la transparence des données et la consultation des riverains.

    Scénarios de financement

    L’intégration au réseau de la Convention ouvre l’accès aux mécanismes du Fonds vert pour le climat, au guichet bleu de la Banque mondiale et aux soutiens bilatéraux européens. Les experts anticipent des enveloppes ciblées sur la réhabilitation des stations de pompage et la surveillance de la qualité des eaux.

    Contexte régional

    Plus de trente États sont déjà parties à la Convention, dont le Tchad et le Cameroun. Pour le Congo, rejoindre cette communauté renforcera la Ligne bleue du Bassin du Congo, initiative qui vise à faire du fleuve un corridor de croissance durable tout en atténuant les pressions démographiques.

    Et après ?

    À l’issue de l’atelier, les participants s’accordent sur un calendrier ambitieux : dépôt de l’instrument d’adhésion avant la prochaine Conférence des parties, puis élaboration d’un premier rapport national. Brazzaville veut arriver à l’échéance avec des projets bancables vérifiés.

    La dynamique enclenchée illustre la volonté des autorités de conjuguer diplomatie proactive et réponses concrètes aux besoins des Congolais. L’eau, ressource vitale et facteur de paix, devient ainsi un vecteur de rayonnement pour le Congo sur la scène africaine et mondiale.

    Abdourahamane Diallo Anne Marchal Convention de 1992 eaux transfrontalières Sonja Koeppel
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