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    Angola ouvre grand les portes de BODIVA, investisseurs étrangers priés d’entrer

    De Centrafrique Newsjuillet 1, 20254 Mins de Lecture
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    Cap sur une ouverture financière assumée

    Longtemps circonscrite à un public domestique restreint, la Bolsa de Dívida e Valores de Angola (BODIVA) bascule aujourd’hui dans une nouvelle ère. « Notre message est limpide : l’Angola n’est plus un marché fermé », assure Dalvim Pipa, directeur du Département Études, Éducation et Développement du Capital (DEEDC) au sein de la Commission des Marchés de Capitaux. S’exprimant en marge des assemblées annuelles de l’African Trade & Investment Development Insurance (ATIDI) réunies à Lomé, le haut responsable souligne que le cadre juridique a été modernisé afin d’autoriser les investisseurs non résidents à participer pleinement aux négociations d’actions et d’obligations.

    Un agenda de réformes soutenu par la stabilité macroéconomique

    Porté par une croissance de 3,3 % en 2023 selon le Fonds monétaire international, le redressement de l’économie angolaise confère une assise rassurante au programme d’ouverture. Le ministère des Finances a publié cette année un règlement clarifiant les conditions de rapatriement des dividendes et des plus-values, tandis que la Banque nationale d’Angola a assoupli les contrôles de change pour fluidifier les sorties de devises. « Nous avions conscience qu’aucun gérant international ne franchirait nos portes sans visibilité sur la conversion du kwanza », admet Dalvim Pipa, évoquant la création d’une fenêtre de liquidité quotidienne dédiée aux investisseurs étrangers.

    Gouvernance : vers un alignement sur les standards de l’IOSCO

    La CMC, inspirée par les principes de l’Organisation internationale des commissions de valeurs, a révisé son code de gouvernance d’entreprise. Toute société cotée doit désormais publier des états financiers semestriels audités et renseigner un registre public des bénéficiaires effectifs. Le régulateur s’est aussi doté d’un tribunal administratif interne capable de traiter les différends dans un délai moyen de quatre-vingt-dix jours. Aux yeux de Dalvim Pipa, « ce dispositif de règlement rapide des litiges rassure les porteurs obligataires institutionnels qui craignaient, par le passé, une lenteur judiciaire incompatible avec la rotation des portefeuilles ».

    Digitalisation et segmentation du marché primaire

    BODIVA a lancé en avril une plateforme électronique de souscription qui simplifie la participation aux adjudications souveraines et permet aux investisseurs de n’avoir recours à aucun document papier. Dans le même temps, un compartiment réservé aux petites et moyennes entreprises, le SME Growth Segment, offre des exigences allégées en capital flottant afin d’élargir l’offre d’actifs. Selon les données internes, cette innovation a réduit de 30 % les coûts d’introduction en bourse et accéléré l’obtention de l’agrément à quarante-cinq jours ouvrés.

    Ancrage régional : convergence avec la SADC et la Zone de libre-échange africaine

    La diplomatie économique de Luanda s’attache à transformer la place locale en hub pour l’Afrique australe lusophone. Les autorités discutent d’un protocole d’interconnexion avec la Johannesburg Stock Exchange afin de permettre le double listing d’entreprises opérant dans les secteurs pétrolier et minier. Parallèlement, BODIVA explore une mutualisation des infrastructures de règlement-livraison avec la Bourse du Mozambique, anticipant une circulation accrue de capitaux à la faveur de la Zone de libre-échange continentale africaine. « Nous voulons que les investisseurs passent d’un marché lusophone à l’autre sans friction réglementaire », précise le directeur du DEEDC.

    Perspectives et défis à l’horizon 2025

    Les autorités ambitionnent de porter la capitalisation boursière à 12 % du PIB d’ici deux ans, contre 6,8 % fin 2023. Pour y parvenir, l’État compte céder des participations minoritaires dans Sonangol Logística, Televisão Pública de Angola et plusieurs sociétés d’électricité régionales. L’entrée de ces fleurons devrait, selon la Banque africaine de développement, attirer jusqu’à 800 millions de dollars de flux nets. Reste toutefois la question de la profondeur du marché obligataire privé, encore embryonnaire. Dalvim Pipa reconnaît que « la culture de la notation financière en est à ses balbutiements », même si deux agences locales viennent d’être accréditées.

    Un signal fort à l’intention des capitaux internationaux

    En scellant cette ouverture, Luanda cherche moins à flatter la communauté financière qu’à diversifier ses sources de financement hors hydrocarbures. Les analystes saluent une démarche graduelle, privilégiant la consolidation du cadre prudentiel plutôt qu’une libéralisation brusque. Si les premières opérations test menées avec des fonds sud-africains se sont déroulées sans anicroche, les observateurs attendent encore l’adhésion des grands asset managers européens et asiatiques, traditionnellement plus réticents face aux risques souverains africains.

    Pour l’heure, le signal politique est net : l’Angola revendique sa place dans la cartographie des marchés frontières, conscient que l’afflux de capitaux privés suppose une transparence renforcée et une exécution sans faille. Cet horizon, Dalvim Pipa le résume d’une formule : « Ouvrir n’est qu’un début, il nous faut désormais convaincre au quotidien. »

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