Accélération des réformes dans le secteur public
L’essor des entreprises publiques en Angola reflète une période de transformation remarquable initiée par le gouvernement. Des réformes ambitieuses ont été mises en place pour repenser la structure et la gestion de ces entités, s’inscrivant dans une démarche globale visant à moderniser les secteurs clés de l’économie angolaise. Le gouvernement souligne des progrès significatifs dans la restructuration des secteurs stratégiques, avec un accent sur la performance et la transparence institutionnelle.
La restructuration au cœur de la modernisation nationale
Sous l’égide du secrétaire d’État à l’Administration publique, Domingos Filipe, le programme de réformes cherche à positionner les entreprises publiques comme des piliers de la modernisation nationale. Elles sont perçues non seulement comme des entités financières, mais également sous l’angle de leur valeur stratégique et sociale. En 2023, ces entreprises ont connu une amélioration substantielle sur le plan financier, avec un accroissement notable de 45 % des capitaux propres.
Gains d’efficience et perspectives d’emploi
L’amélioration de la gestion des ressources humaines a été un levier essentiel dans ce processus de rénovation, contribuant à la création de 54 932 emplois au sein des 94 organisations du secteur public. Ces progrès s’accompagnent d’un souci constant d’efficacité et de durabilité, éléments indispensables pour relever les futurs défis économiques de l’Angola, selon les propos de Domingos Filipe. Le programme en cours, couvrant la période 2023-2026, prévoit de continuer ce mouvement en ciblant des secteurs stratégiques pour stimuler une croissance accrue.
Privatisation et partenariats pour une croissance durable
La stratégie de privatisation, initiée en 2019, se poursuit dans le but d’attirer des investissements privés, élargissant ainsi le potentiel de croissance économique de l’Angola. Cette démarche a déjà vu la cession de 96 entités pour un montant avoisinant les 1,13 milliard USD, témoignant de l’ampleur de la transformation envisagée par l’État. En créant un environnement favorable au dynamisme économique, l’Angola s’engage sur la voie d’un développement soutenu, englobant efficacité institutionnelle et incitation à l’investissement.