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    Bangui forge la paix : Touadéra dissout trois fiefs rebelles via N’Djamena

    De Centrafrique Newsjuin 30, 20254 Mins de Lecture
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    Une accalmie inespérée dans un théâtre complexe

    L’annonce, tombée depuis N’Djamena comme un épilogue inattendu, a immédiatement résonné dans les chancelleries africaines et occidentales : trois chefs de guerre centrafricains, jusque-là irréductibles, ont acté la dissolution de leurs mouvements armés pour intégrer le processus de paix de Bangui. Selon une source sécuritaire régionale, « il s’agit là d’une césure stratégique qui pourrait, si elle perdure, fermer le chapitre d’une décennie d’errance militaire ». L’accord, fruit de longues veilles diplomatiques chapeautées par la présidence centrafricaine, survient à la veille d’une séquence électorale décisive pour Faustin-Archange Touadéra, soucieux de présenter un bilan sécuritaire tangible à son opinion publique comme à ses partenaires.

    Les coulisses tchadiennes d’une médiation silencieuse

    Que la capitale tchadienne serve de décor aux signatures n’est pas anodin. Depuis plusieurs mois, N’Djamena s’est réinvestie dans le rôle de facilitateur, un positionnement opportun après la transition politique ouverte au Tchad. Des diplomates ayant requis l’anonymat décrivent des « séances marathon » conduites par des émissaires de Touadéra, entourés de conseillers tchadiens aguerris aux subtilités des alliances transfrontalières. L’objectif : offrir des garanties de sécurité personnelles aux chefs rebelles, mais aussi un cadre de réinsertion politique conforme à l’esprit de l’Accord de Khartoum de 2019, sans en renier la substance.

    Un capital politique à l’aube d’un nouveau mandat

    À Bangui, la présidence mesure déjà la portée symbolique de la démarche. En obtenant l’adhésion de trois groupes significatifs, Touadéra rafraîchit son image de négociateur pragmatique. Un conseiller gouvernemental confie que « la démarche vise moins une victoire militaire qu’une démonstration de responsabilité étatique ». Dans un pays où la confiance dans les institutions reste fragile, la décision des ex-combattants de rendre les armes offre un signe de maturation politique dont le président espère capitaliser lors de sa campagne. Certains observateurs soulignent toutefois que l’inclusion de chefs de guerre dans le champ civil imposera un suivi méticuleux pour éviter la répétition des cycles de désillusion.

    Des défis logistiques et juridiques à la mise en œuvre

    Sur le papier, la dissolution des mouvements paramilitaires marque une bascule théorique vers la paix. Dans les faits, les spécialistes soulignent la complexité du désarmement, de la démobilisation et de la réinsertion des combattants, un triptyque souvent freiné par le manque de financement durable. Le gouvernement affirme avoir sécurisé un appui technique auprès de la Minusca et sollicité l’expertise de partenaires bilatéraux, dont la République du Congo, qui dispose d’une solide expérience en matière de DDR depuis la fin de son propre conflit interne. L’engagement de Brazzaville, salué par une note diplomatique confidentielle consultée par la revue, reste strictement conforme à la ligne de neutralité constructive prônée par le président Denis Sassou Nguesso.

    Un impact régional surveillé de près par Brazzaville

    L’onde de choc potentielle de l’accord déborde les frontières centrafricaines. Pour les États voisins, chaque avancée dans la stabilisation de Bangui contribue à assécher les flux transfrontaliers d’armes et de combattants. Les autorités congolaises, qui font de la stabilité régionale une priorité stratégique, ont salué l’initiative par la voix d’un haut responsable du ministère des Affaires étrangères. « La paix en Centrafrique est la paix du Bassin du Congo », déclare-t-il, soulignant que Brazzaville reste disposé à soutenir tout mécanisme de suivi qui renforcerait la sécurité collective, sans jamais interférer dans la souveraineté de son voisin.

    Perspectives de gouvernance et de réconciliation nationale

    La réussite de l’accord reposera sur la capacité des institutions centrafricaines à traduire sur le terrain les engagements signés. Au-delà du volet sécuritaire, le gouvernement doit désormais ouvrir un espace politique inclusif où les anciens chefs rebelles, devenus acteurs civils, trouveront une représentativité compatible avec l’État de droit. Il s’agit également de garantir l’accès aux services publics dans les zones anciennement contestées, afin d’éviter le ressac de la violence. Les partenaires internationaux, Union africaine en tête, observent de près la trajectoire post-accord pour calibrer leur assistance.

    Entre prudence diplomatique et espoir populaire

    Les populations civiles, premières bénéficiaires potentielles, accueillent la nouvelle avec un mélange d’espérance et de circonspection. À Bria, chef-lieu d’une des préfectures jadis sous influence rebelle, une religieuse catholique confie « voir enfin la lumière au bout du tunnel », tout en rappelant que trop d’accords ont été rompus par le passé. Reste que la dynamique actuelle, articulée autour d’un engagement personnel de Touadéra et soutenue par des voisins aux intérêts convergents, offre un horizon plus lisible qu’à l’accoutumée. Le calendrier électoral, loin d’être un facteur de crispation, pourrait se muer en catalyseur si la réintégration des ex-combattants est perçue comme une preuve tangible de bonne foi gouvernementale.

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