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    Brazzaville mise sur 75 lionceaux pour briller

    Rédaction Centrafrique NewsDe Rédaction Centrafrique Newsaoût 6, 20255 Mins de Lecture
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    Le Smib : vitrine pétrolière et outil d’influence régionale

    Créé il y a vingt ans par la Société nationale des pétroles du Congo, le Semi-marathon international de Brazzaville s’est imposé comme un rendez-vous où s’entremêlent performance athlétique et symbolique diplomatique. Placée chaque année sous le très haut patronage du président Denis Sassou Nguesso, la course fait figure de carte postale sportive diffusant l’image d’un Congo-Brazzaville dynamique à la veille de la célébration de l’indépendance.

    L’édition 2025 promet un écho particulier : la date du 14 août aligne l’événement avec le vingtième anniversaire du Smib, alors même que les majors pétrolières réévaluent leur présence sous-régionale. Aux yeux des sponsors comme des représentations diplomatiques, le maintien de cette compétition, en dépit des conjonctures économiques, témoigne d’un capital-confiance que le gouvernement souhaite consolider par la voie du soft power sportif.

    Lion d’or, locomotive d’une jeunesse transfrontalière

    Au cœur de cette dynamique, l’Association multisports Lion d’or, présidée par l’ancien député José Cyr Ebina, aligne un contingent inédit de 75 athlètes mêlant professionnels et espoirs. Venus pour moitié de Kinshasa et pour moitié de Brazzaville, ces coureurs incarnent la porosité sportive entre les deux capitales les plus proches du monde, un trait que nombre d’observateurs décrivent comme « une entente cordiale tangible, là où la diplomatie formelle avance par paliers ».

    L’encadrement a été confié à Léornard Ntala, figure respectée de l’athlétisme d’Afrique centrale, médaillé d’argent au Semi-marathon de Libreville en 2004. Son arrivée, saluée par les fédérations congolaises et des partenaires sud-africains, illustre l’internationalisation progressive des équipes techniques nationales. « Le Smib sert de banc d’essai à une intégration sportive régionale que les chancelleries regardent avec attention », confie un conseiller proche du comité d’organisation.

    Le sport-études comme réponse aux défis démographiques

    Au-delà du podium, Lion d’or envisage le Smib comme rampe de lancement d’un Centre de formation et d’insertion sport-études qui ouvrira ses portes au stade annexe du complexe Alphonse Massamba-Débat dès la prochaine rentrée. L’initiative, pensée en partenariat avec le ministère des Sports et celui de l’Enseignement primaire, table sur un double curriculum « livre et chrono » afin de prévenir la déscolarisation précoce tout en valorisant l’excellence athlétique.

    Dans un contexte où 60 % de la population congolaise est âgée de moins de 25 ans, le défi de l’employabilité juvénile se joue aussi sur la piste. Pour José Cyr Ebina, « l’athlète de demain doit manier aussi bien le kilomètre-minute que l’outil numérique ». Les autorités voient d’un bon œil ce projet susceptible de nourrir, à moyen terme, la représentation nationale lors des compétitions continentales et olympiques.

    Financement, gouvernance et responsabilité sociétale

    La présence historique de la S.N.P.C. en qualité de mécène principal confère au Smib un modèle de financement public-privé singulier. L’entreprise publique y gagne une visibilité qu’aucune campagne de communication classique ne saurait égaler, tandis que les pouvoirs publics affichent leur volontarisme en matière de santé et de cohésion sociale.

    Cependant, la montée en puissance d’acteurs associatifs comme Lion d’or interroge la gouvernance de l’événement. À mesure que le plateau sportif s’étoffe, la question de la transparence dans la sélection des athlètes et de l’allocation des primes se fait plus prégnante. Des observateurs évoquent la nécessité d’un règlement harmonisé inspiré des recommandations de World Athletics, gage de crédibilité internationale. Pour l’heure, les organisateurs misent sur la présence accrue de commissaires techniques venus du Kenya et d’Éthiopie pour dissiper toute polémique.

    Une course, plusieurs scénarios d’influence

    Si la météo brazzavilloise le permet, le passage du kilomètre 10 devrait être décisif pour les favoris identifiés par le staff de Ntala. Mais au-delà des chronos, l’enjeu est de taille pour la diplomatie sportive congolaise. Un podium local renforcerait la narration d’une jeunesse nationale performante, tandis qu’une victoire d’un coureur kinois consacrerait l’amitié inter-congolaise mise en exergue par les deux exécutifs depuis la relance du projet de pont route-rail sur le fleuve.

    Dans tous les cas, la présence médiatique annoncée de la chaîne africaine Pan-Sports et celle de plusieurs ambassadeurs occidentaux laissent présager un rayonnement bien au-delà du boulevard Alfred Raoul. « Le Smib est devenu un baromètre de l’attractivité de Brazzaville », assure un diplomate européen, soulignant en filigrane les retombées potentielles en matière de tourisme et d’investissements connexes.

    Vers la ligne d’arrivée : espérances et héritages

    À quelques jours du départ, les 75 « lionceaux » affûtent leurs foulées sur la corniche, symbole rénové d’une capitale qui revendique sa modernité. Leur performance pèsera certes sur le palmarès, mais elle pèsera surtout sur l’héritage immatériel d’un événement qui conjugue excellence sportive, cohésion régionale et diplomatie d’influence.

    Qu’il s’agisse de records chronométriques ou de passerelles éducatives, la veille de l’indépendance 2025 s’annonce comme un temps fort où le Congo-Brazzaville mettra en scène l’alliance de l’effort et de la fête nationale. Le public n’attend plus qu’un coup de pistolet : celui qui libérera 75 rêves de médaille, et peut-être, une nouvelle page de la stratégie de puissance douce congolaise.

    Diplomatie sportive Lion d’or SMIB
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