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    Doha, Washington, Brazzaville : la valse feutrée des chancelleries autour du dossier M23

    Rédaction Centrafrique NewsBy Rédaction Centrafrique Newsjuillet 4, 2025Aucun commentaire4 Mins Read
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    L’est des Grands Lacs au cœur d’une équation sécuritaire complexe

    La dernière déclaration du Mouvement du 23-Mars, promettant de poursuivre les pourparlers engagés à Doha, rappelle l’extrême volatilité de l’est de la République démocratique du Congo. Ce territoire, constellation de collines et de gisements stratégiques, demeure le théâtre d’un conflit tricéphale entre revendications identitaires, prédation économique et rivalités interétatiques. Si Kigali réfute le soutien militaire que lui prêtent plusieurs rapports onusiens, Kinshasa continue, pour sa part, de dénoncer une ingérence caractérisée. En toile de fond, la prise successive de Goma puis de Bukavu, entre janvier et février, a rendu palpable la menace de partition de fait que subissent les provinces orientales congolaises.

    Médiation qatarie : la réinvention d’un soft power à géométrie variable

    Au centre de la scène, le Qatar s’emploie depuis plusieurs mois à offrir un terrain neutre au gouvernement congolais et aux représentants du M23. « Le rôle d’honnête courtier suppose la constance et la discrétion », confiait récemment un diplomate du Golfe à Doha, soulignant la priorité accordée à la confidentialité des échanges. L’émirat ambitionne de transposer dans la région des Grands Lacs le modèle déjà éprouvé sur d’autres théâtres, de la Corne de l’Afrique à l’Afghanistan, et s’appuie sur un réseau d’instituts de paix et de fondations philanthropiques pour donner corps à sa stratégie d’influence.

    Brazzaville, pivot discret d’une diplomatie de bon voisinage

    En marge de ces tractations, la République du Congo poursuit un travail de facilitation rarement médiatisé. Depuis plusieurs années, le président Denis Sassou Nguesso chérit la doctrine d’une “solidarité de proximité”, convaincu que la sécurité du bassin du Congo constitue un bien régional indivisible. Selon un conseiller du ministère congolais des Affaires étrangères, Brazzaville multiplie les consultations informelles avec Kigali et Kinshasa afin de prévenir tout débordement susceptible d’atteindre la rive droite du fleuve. Cette posture renforce la crédibilité d’un pays qui a déjà par le passé accueilli des sommets décisifs, que ce soit sur le Tchad ou sur la Centrafrique.

    L’accord de Washington : des engagements politiques aux dividendes économiques

    Signé le 27 juin par les chefs de la diplomatie congolaise et rwandaise, le texte parrainé par les États-Unis se veut un jalon supplémentaire après une série de cessez-le-feu éphémères. S’il réaffirme la nécessité d’un retrait effectif du M23 des zones nouvellement conquises, il introduit surtout un volet économique appelé à transformer la concurrence en complémentarité. Les contours demeurent à préciser, mais Kinshasa a déjà évoqué, en avril, un partenariat minier structurant au cours d’un entretien entre le président Félix Tshisekedi et le conseiller spécial américain pour l’Afrique, Massad Boulos. L’objectif est clair : lier, dans la durée, la sécurité des couloirs miniers aux retombées socio-économiques pour les populations riveraines.

    Entre guérilla persistante et diplomatie préventive : l’ultime mètre

    Sur le terrain, la myriade de milices pro-Kinshasa qui harcèlent le M23 rappelle la fragilité du processus. L’ONU, tout en saluant « une avancée notable » (Nations unies), exhorte les parties à mettre en œuvre un mécanisme de vérification robuste. Dans cette perspective, Brazzaville plaide pour que la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est soit consolidée par une composante civile chargée de la réintégration des combattants démobilisés. Comme le résume un diplomate africain en poste à New York : « Il ne suffit pas de faire taire les armes, il faut donner des raisons de ne pas les reprendre. »

    Scénarios de sortie et responsabilité partagée des partenaires

    Les perspectives de normalisation reposent désormais sur un alignement de volontés politiques régionales et sur l’appui technique des bailleurs multilatéraux. L’Union africaine insiste sur la nécessité de traduire les engagements de Doha en un calendrier précis, assorti de garanties de financement pour le développement local. La Banque mondiale, quant à elle, explore des programmes de réhabilitation des routes transfrontalières destinés à reconnecter Goma et Bukavu aux centres logistiques du Congo central. Dans cette chorégraphie diplomatique, Brazzaville entend conserver son rôle de vigie, fidèle à une tradition de neutralité active qui sert la stabilité de l’ensemble du bassin.

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