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    Luanda, carrefour des ambitions congolaises

    Rédaction Centrafrique NewsDe Rédaction Centrafrique Newsjuillet 22, 20254 Mins de Lecture
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    Un tête-à-tête symbolique au cœur de la sous-région

    À peine descendu de l’avion présidentiel congolais, Jean-Claude Gakosso a été reçu dans les salons feutrés du Palais présidentiel de Cidade Alta, dans une atmosphère que les observateurs décrivent comme « à la fois chaleureuse et studieuse ». L’émissaire du président Denis Sassou Nguesso n’a pas ménagé ses efforts pour saluer « la vision et la constance » de João Lourenço dans la gestion des dossiers sécuritaires régionaux. En choisissant Luanda pour porter une candidature africaine au poste de directeur général de l’Unesco, Brazzaville rappelle subtilement qu’elle partage avec l’Angola plus qu’une frontière: une mémoire commune forgée par les luttes d’indépendance et les équilibres post-guerre froide.

    Unesco : une candidature africaine à vocation universelle

    Édouard Firmin Matoko, ancien Sous-directeur général de l’Unesco chargé des priorités globales Afrique et jeunesse, incarne, selon la partie congolaise, « la synthèse entre compétence technique et fibre multilatéraliste ». Devant le chef de l’État angolais, Jean-Claude Gakosso a insisté sur le fait que « la voix de l’Afrique demeurera inaudible si elle ne parle pas à l’unisson ». Luanda, théâtre de la première Biennale de la paix portée en 2019 par Matoko, sert donc de caisse de résonance idéale pour rappeler que la culture et l’éducation restent des passerelles décisives vers la stabilité politique. En termes de diplomatie publique, l’opération permet à Brazzaville d’apparaître comme le porte-étendard d’un consensus continental sans se départir de la discrétion qui caractérise sa tradition diplomatique.

    Luanda, plateforme d’une diplomatie de proximité

    Le choix d’effectuer la visite le 21 juillet, date neutre sur le calendrier bilatéral, a offert un espace médiatique quasi exclusif à la délégation congolaise. Les chancelleries accréditées dans la capitale angolaise ont relevé l’habileté de Brazzaville à « insérer un agenda culturel dans un moment géopolitique tendu » marqué par la crise à l’est de la République démocratique du Congo. Aux yeux des diplomates lusophones, l’initiative s’apparente à un message: le Golfe de Guinée n’est pas seulement un théâtre d’enjeux énergétiques, c’est aussi un laboratoire d’innovations diplomatiques africaines capables de concilier sécurité et soft power.

    Angola et Congo : convergences stratégiques contemporaines

    Si le souvenir des guerres civiles affleurait encore il y a deux décennies, l’heure est désormais à la consolidation d’un couloir économique atlantique. Projets ferroviaires transfrontaliers, corridors routiers et interconnexions électriques font l’objet d’évaluations conjointes dans le sillage du sommet Angola-Congo de Pointe-Noire de 2022. Le déplacement de Jean-Claude Gakosso réaffirme la solidarité énergétique entre Sonangol et la Société nationale des pétroles du Congo, anticipant les fluctuations des marchés mondiaux. En arrière-plan, la zone de libre-échange continentale africaine exacerbe la nécessité de synergies pour transformer la rente pétrolière en valeur ajoutée industrielle.

    Perspectives régionales sous l’égide de l’Union africaine

    À la présidence tournante de l’Union africaine, l’Angola entend projeter un leadership pragmatique, ancré dans la médiation des crises et la diplomatie économique. Brazzaville soutient cette orientation, persuadée qu’elle consolidera le front continental face aux tensions géopolitiques globales. « L’Afrique centrale aura d’autant plus de poids que ses deux locomotives atlantiques joueront la même partition », analyse un chercheur du Centre d’études pour le développement africain à Lisbonne. L’alignement affiché sur la promotion d’une candidature unique à l’Unesco illustre cette volonté de parler d’une seule voix dans les enceintes multilatérales, au moment où l’Allemagne, la Chine et le Mexique affûtent également leurs prétendants.

    Vers un agenda partagé de paix et de développement

    Le cinquantième anniversaire de l’indépendance angolaise, célébré le 30 novembre prochain, constitue un horizon symbolique pour ancrer l’amitié congolo-angolaise dans la durée. Dans son message transmis à João Lourenço, le président Denis Sassou Nguesso a évoqué « un destin commun façonné par le fleuve, la langue et les matrices culturelles bantoues ». La référence traduit l’ambition de transcender les logiques purement sécuritaires pour instaurer une diplomatie du développement durable, articulée autour de la gestion partagée du bassin du Congo et de la mise en valeur de l’immense patrimoine culturel transfrontalier. Alors que les projecteurs se braquent sur les sommets Amérique-Afrique ou Union africaine-Union européenne, Brazzaville et Luanda rappellent ainsi qu’une relation bilatérale solide offre souvent la meilleure rampe de lancement vers une influence continentale accrue.

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