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    Médiation : Le Tchad veut le modèle marocain

    Rédaction Centrafrique NewsDe Rédaction Centrafrique Newsseptembre 18, 20254 Mins de Lecture
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    Ce qu’il faut retenir

    Le Médiateur de la République du Tchad, Saleh Kebzabo, effectue une mission de quatre jours à Rabat. Objectif : s’approprier le savoir-faire marocain en médiation, reconnu pour son efficacité et son ancrage international depuis deux décennies.

    Son homologue, le Médiateur du Royaume Hassan Tariq, voit dans cette démarche une étape décisive pour densifier les synergies africaines. Les deux institutions envisagent un cadre de travail commun adossé au plan stratégique 2026-2030 de l’Ombudsman marocain.

    Contexte régional et impulsion politique

    Au Sahel, les attentes citoyennes envers l’État grossissent à mesure que les transitions se multiplient. N’Djamena, qui traverse une phase de recomposition institutionnelle, cherche des outils concrets pour prévenir les contentieux entre administration et administrés.

    Sous l’impulsion du président de transition Mahamat Idriss Déby Itno, la médiation est appelée à prendre un rôle structurant. « Nous voulons raccourcir la distance entre gouvernants et gouvernés », résume Saleh Kebzabo, également figure historique de la scène politique tchadienne.

    Rayonnement marocain et retour d’expérience

    Le modèle marocain séduit par sa combinaison d’écoute de proximité et de suivi numérique des réclamations. Selon Hassan Tariq, l’institution traite chaque année plus de 90 % des plaintes reçues, un taux rarement égalé sur le continent.

    Le Royaume a bâti sa notoriété en présidant le Réseau des Médiateurs africains puis en animant divers forums onusiens. Cette diplomatie technique a forgé une image de « hub » pour la gouvernance apaisée, titre que Rabat défend aujourd’hui auprès de ses partenaires.

    Un chantier tchadien en construction

    À N’Djamena, la médiation institutionnelle reste embryonnaire : faible présence régionale, budget modeste, absence d’interface numérique. La tutelle envisage une refonte en trois volets : cadre légal, professionnalisation et déploiement territorial.

    La loi organique préparée par le gouvernement tchadien s’appuiera sur l’exemple marocain pour clarifier les relations entre Médiateur, Parlement et pouvoir judiciaire. Un projet de guichet unique, inspiré des « Maisons de l’Ombudsman » du Maroc, est déjà à l’étude.

    Diplomatie des savoirs entre Rabat et N’Djamena

    Le voyage de Saleh Kebzabo comprend des visites au centre d’écoute digital, à l’École nationale d’administration publique et à la Cour des comptes. L’agenda prévoit un mémorandum d’entente accentuant les échanges de formateurs et de données.

    L’axe Tchad-Maroc s’ajoute aux partenariats que Rabat entretient avec le Sénégal, le Bénin ou encore la Côte d’Ivoire. « Nous avançons vers un espace afrimaghrébin de la médiation », observe une source diplomatique proche du dossier.

    Le point juridique et financier

    Côté tchadien, le coût d’une réforme complète est estimé à six milliards de francs CFA, financés par le budget national et des appuis extérieurs. La Banque africaine de développement encourage l’initiative au titre de son programme Gouvernance.

    Au Maroc, le dispositif fonctionne avec un budget annuel d’environ 200 millions de dirhams, dont 60 % consacrés au digital. L’expérience montre qu’un suivi informatisé réduit de moitié les délais de traitement des plaintes.

    Scénarios de coopération 2026-2030

    Premier scénario : mise en place d’un jumelage institutionnel, avec une équipe marocaine détachée à N’Djamena pour lancer le registre national des plaintes en 2027. Ce format copier-coller accélérerait la montée en compétences des cadres tchadiens.

    Deuxième scénario : plateforme régionale de formation, localisée à Rabat, accueillant chaque année cinquante fonctionnaires sahéliens et centrafricains. Le Tchad bénéficierait d’un effet d’entraînement sans supporter la totalité des coûts.

    Gains attendus pour la gouvernance tchadienne

    Une médiation efficace peut réduire la conflictualité administrative, améliorer le climat des affaires et soutenir la cohésion sociale. À terme, la transparence renforcée devrait attirer les investisseurs et consolider la réputation internationale du Tchad.

    Les autorités misent aussi sur l’apport de la société civile, invitée à co-concevoir les guides de procédures et à participer aux campagnes de sensibilisation. La dimension inclusive est perçue comme un gage de réussite durable.

    Risques et points de vigilance

    La réforme pourrait buter sur la fragmentation territoriale, l’accès limité à l’Internet haut-débit et la mobilité des populations nomades. Des ajustements techniques et linguistiques seront nécessaires pour éviter une médiation à deux vitesses.

    Le leadership politique devra rester constant après la future élection présidentielle tchadienne. Les partenaires marocains insistent sur la nécessité d’une appropriation locale pour que l’outil ne soit pas perçu comme exogène.

    Et après ?

    À l’issue de la visite, un comité mixte doit être constitué avant décembre afin de finaliser la feuille de route. Les premiers indicateurs de performance seront publiés mi-2024.

    Si les objectifs sont tenus, le Tchad pourrait, à son tour, partager son expérience avec ses voisins sahéliens. L’Afrique centrale verrait alors émerger un nouvel épicentre de la médiation institutionnelle, complémentaire au pôle maghrébin.

    Hassan Tariq Maroc Médiation institutionnelle Opposition tchadienne Saleh Kebzabo
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