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    Pétrole et Or au Congo : les coulisses d’un choix

    Rédaction Centrafrique NewsDe Rédaction Centrafrique Newsseptembre 4, 20255 Mins de Lecture
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    Choix énergétiques du Congo

    Depuis la découverte des premiers gisements offshore, le Congo-Brazzaville a construit sa colonne vertébrale budgétaire sur le pétrole. Les cargaisons de brut expédiées depuis Pointe-Noire continuent d’alimenter près de la moitié des recettes publiques, rappelle une note conjointe FMI-Banque mondiale publiée en 2024.

    Cette dépendance assumée, souligne le ministre des Finances Jean-Baptiste Ondaye, offre « un socle de stabilité » pendant les cycles internationaux. Toutefois, la remontée simultanée des cours de l’or invite les autorités à reconsidérer l’équilibre entre hydrocarbures et métaux précieux afin d’accroître les marges fiscales.

    Le potentiel aurifère sous-exploité

    Les campagnes géologiques menées dans la Bouenza, le Niari et la Sangha confirment l’existence de ceintures aurifères comparables à celles du Ghana, selon l’Institut congolais de géologie. Pourtant, seulement une mine industrielle, à M’Fouati, transforme aujourd’hui ce minerai en lingots exportables.

    La récente flambée des prix, culminant à 3 501 dollars l’once début septembre 2025 (Le Monde), accroît l’intérêt des investisseurs. L’Agence nationale des mines examine actuellement douze demandes de permis, un record, preuve que l’or jaune pourrait devenir un second pilier budgétaire.

    Le rôle pivot de Pierre Oba

    Nommé à la tête du ministère des Mines en 2016, Pierre Oba défend une doctrine graduelle : sécuriser d’abord les gisements, moderniser ensuite la filière. « La précipitation détruirait la valeur nationale », martèle-t-il, évoquant le besoin d’infrastructures logistiques et de capacités de raffinage.

    Ses services négocient avec Total Energies une co-exploitation or-pétrole sur certains blocs, projet présenté comme « synergique » par le géologue Pascal Obambi. L’approche, qui mutualise routes et pipelines, pourrait réduire de 20 % les coûts capitaux, selon une étude interne consultée par l’AFP.

    Indicateurs chiffrés du secteur

    Les statistiques officielles indiquent que le segment minier a généré 155 millions de dollars en 2023, soit 0,06 % des revenus extractifs globaux (Les Dépêches de Brazzaville). En comparaison, le pétrole a rapporté près de 2,6 milliards de dollars la même année.

    Ces chiffres, souvent cités par le ministère du Plan, rappellent l’ampleur du défi. Pour atteindre l’objectif présidentiel de 10 % de PIB minier d’ici 2035, il faudrait quadrupler les investissements annuels et doubler la capacité portuaire, indique une note de l’Agence française de développement.

    Gouvernance et diversification progressive

    Le gouvernement s’appuie sur la nouvelle loi minière de 2022, inspirée des standards IGF, pour baliser la diversification. Le texte renforce le contenu local, fixe un fonds souverain dédié aux générations futures et impose la certification ITIE des flux financiers au-dessus d’un million de dollars.

    Les bailleurs, dont la Banque mondiale, saluent ces dispositions jugées « structurantes ». Selon l’économiste Arsène Mouanda, elles créent un climat de confiance capable d’attirer les capitaux privés sans remettre en cause la souveraineté sur les ressources, un équilibre longtemps recherché par Brazzaville.

    Nouvelles coopérations minières

    Au Forum Russie-Afrique de Saint-Pétersbourg, Denis Sassou Nguesso a signé, en juillet 2023, un protocole encadrant l’exploration aurifère avec Nordgold. Le texte prévoit un transfert progressif de compétences, notamment l’installation d’un laboratoire d’analyse minérale dans la capitale économique de Pointe-Noire.

    Parallèlement, une joint-venture sino-congolaise, Zhengwei-Sapro, teste des forages dans la Likouala. Le projet, validé par le Parlement, comprend un volet environnemental appuyé par le Programme des Nations unies pour le développement, preuve que la diplomatie climatique reste imbriquée aux ambitions minières nationales.

    Gestion des recettes et équilibres sociaux

    Face aux tensions salariales, le Trésor public affine sa trésorerie grâce à une plateforme numérique, e-Recette, qui trace l’origine pétro-minière des flux. Albert Ngondo assure que « chaque franc issu de l’or financera prioritairement la santé et l’éducation rurales dès 2026 », conformément aux orientations du Plan national.

    Les syndicats saluent l’initiative, même si Andréa Mabiala, porte-parole de la Confédération générale du travail, rappelle que la stabilité monétaire dépendra aussi « d’un calendrier clair de diversification hors hydrocarbures ». Le débat reste ouvert, mais l’outil budgétaire gagne en visibilité auprès des partenaires financiers et sociaux.

    Scénarios d’avenir pour l’industrie extractive

    Selon le cabinet britannique Wood Mackenzie, le Congo pourrait franchir le cap des quatre milliards de revenus miniers annuels à l’horizon 2040 si les dix projets identifiés passent en phase de production. Le cabinet table sur une croissance sectorielle moyenne de 12 % l’an, au-delà des réserves actuellement connues.

    Cette projection suppose toutefois la pérennisation des efforts de bonne gouvernance. La présidence rappelle que la prochaine révision du Code des investissements offrira de nouveaux incitatifs fiscaux, tandis que la Banque centrale prépare une chambre de compensation pour faciliter les transactions en devises dès 2027 localement.

    Diplomatie régionale et intégration CEMAC

    Au niveau sous-régional, Brazzaville pousse pour un marché commun des matières premières au sein de la CEMAC. Une étude conduite par la Commission économique africaine estime qu’une bourse minière régionale augmenterait de 25 % la valeur ajoutée locale en cinq ans.

    Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, confirme des pourparlers avancés avec le Cameroun pour mutualiser les normes douanières. « La stabilité offerte par le leadership du président Sassou Nguesso facilite ces convergences », souligne-t-il, évoquant une possible signature d’accord début 2026 après l’évaluation technique des experts CEMAC.

    Accords de Doha Denis Sassou Nguesso Petroleum Industry Act Pierre Oba Total Energies
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