Auteur/autrice : Centrafrique News
Ce qu’il faut retenir La fête de l’Unité populaire, célébrée le 4 novembre à Brazzaville, a rappelé la profondeur du lien russo-congolais. Devant diplomates, étudiants et entrepreneurs, l’ambassadeur Ilias Iskandarov a exhorté à « préserver la solidarité, l’unité et la paix civile » dans les deux pays. Aux côtés du diplomate, la directrice de la Maison russe, Maria Fakhrutdinova, a salué la diversité culturelle congolaise et décrit la journée comme « la fête de l’unification de toutes nos forces ». L’événement illustre l’évolution d’un partenariat qui dépasse désormais l’histoire militaire. Contexte historique des liens russo-congolais Les premières relations entre Brazzaville…
Ce qu’il faut retenir sur l’urgence réfugiés Près d’un million de personnes ont franchi la frontière est du Tchad depuis que la guerre entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide a éclaté en avril 2021, selon le HCR. Les capacités d’accueil, déjà limitées, atteignent un point critique, avertissent les humanitaires. Contexte d’un conflit qui s’enlise au Soudan Malgré plusieurs médiations, les combats se poursuivent de Khartoum au Darfour. Les civils soudanais fuient surtout vers l’ouest en raison de la proximité géographique et de liens communautaires avec le Wadi Fira tchadien, expliquent les analystes de l’Institute for Security Studies.…
Icec : un institut stratégique à Brazzaville Créé en octobre 2025, l’Institut congolais pour l’économie du climat, Icec, s’est installé au cœur de Brazzaville avec une ambition claire : positionner la République du Congo comme un pôle de référence africain dans l’analyse économique des mutations environnementales. Son programme scientifique, validé par un conseil multidisciplinaire, lui offre une crédibilité académique tout en l’ancrant dans les priorités de développement du gouvernement congolais, notamment la préservation du massif forestier et l’accélération d’une croissance verte inclusive. Objectif : éclairer les choix climato-économiques À travers une série de séminaires annoncée pour les prochains mois, l’Icec…
Ce qu’il faut retenir Dans la capitale amazonienne, Denis Sassou N’Guesso a replacé le Bassin du Congo au cœur des négociations climatiques. Il a plaidé pour des financements prévisibles, salué l’initiative brésilienne d’un fonds forestier et rappelé la décennie onusienne du boisement impulsée par Brazzaville. Son allocution a souligné qu’entre l’Accord de Paris et la réalité, le fossé reste béant. Le chef de l’État congolais a insisté sur l’équité : les nations émettrices doivent soutenir les pays vulnérables dans l’atténuation, l’adaptation et la compensation des pertes et dommages. La scène de Belém : tribune pour l’Afrique Belém accueille pour la…
Ce qu’il faut retenir Réunis à Brazzaville, seize ministres du pétrole ont décidé d’accélérer la création de la Banque africaine de l’énergie et de renouveler l’équipe dirigeante de l’Organisation africaine des producteurs de pétrole. L’objectif affiché : capter davantage de valeur sur un marché continental en pleine mutation. Brazzaville, carrefour stratégique pétrolier La 48e session ordinaire du Conseil des ministres de l’Appo, présidée par Bruno Jean-Richard Itoua, s’est tenue sous le haut patronage du président Denis Sassou Nguesso. Cette vitrine diplomatique confirme la place centrale du Congo-Brazzaville dans les discussions énergétiques africaines. Outre le protocole, Brazzaville a offert une plateforme de…
Investiture à Yaoundé: images et symboles Sous le dôme émeraude de l’Assemblée nationale, Paul Biya, 85 ans révolus, a prêté serment pour un huitième mandat, scellant quarante années d’un pouvoir que Yaoundé présente comme un pilier de stabilité dans un Sahel tourmenté. Des salves d’artillerie ont ponctué la prestation de serment, retransmise en direct sur la Cameroon Radio Television, tandis que les officiels, invités étrangers et chefs coutumiers arboraient tissus wax chatoyants, médailles et képis rouges, dans un protocole millimétré digne des plus fastueuses investitures africaines. Dans son adresse, le chef de l’État a promis de « revigorer l’économie, consolider…
Ce qu’il faut retenir Kinshasa table sur un décaissement de près de 400 millions USD une fois la deuxième revue du programme FEC et l’accord RST validés en décembre. L’appui combine soutien budgétaire et renforcement de la balance des paiements, consolidant la trajectoire de réformes engagées depuis 2024. Contexte régional et partenariat avec le FMI Depuis la relance du dialogue avec le FMI en 2024, la République démocratique du Congo a multiplié les signaux de sérieux budgétaire. La première revue du programme FEC avait ouvert la voie à une assistance accrue, tandis que l’environnement régional restait marqué par des chocs…
Ce qu’il faut retenir Le Royaume chérifien franchit un nouveau cap en inaugurant le Complexe Hospitalo-Universitaire International Mohammed VI de Rabat, 600 lits extensibles à 1 000, adossé à une université de santé de 8 000 étudiants. Une opération qui repositionne la médecine africaine sur la carte mondiale. Contexte Porté par la Fondation Mohammed VI pour les Sciences et la Santé, le projet s’étend sur 280 000 m² et affiche la certification HQE “Excellent”. Dans la foulée, le souverain a ordonné l’ouverture du CHU Mohammed VI d’Agadir, 867 lits, 3,1 milliards de dirhams. Un chantier d’envergure HQE À Rabat, trois…
Ce qu’il faut retenir En levant 670 millions USD sur le marché principal de la Bourse de Londres, la République du Congo signe son grand retour sur la scène financière mondiale. Vingt ans après sa dernière émission, le pays retrouve un accès direct aux capitaux internationaux. Le titre, arrivant à échéance en 2035, permettra de refinancer une partie de la dette publique, de lisser le profil d’amortissement et de contenir les charges d’intérêts. Pour le ministère des Finances, c’est la reconnaissance d’un assainissement budgétaire amorcé depuis 2019. Un retour salué par la City L’opération, arrangée par trois banques internationales, a…
Ce qu’il faut retenir Belém, capitale amazonienne du Brésil, accueillera du 10 au 21 novembre 2025 des délégués venus de plus de cent pays pour la trentième Conférence des Parties. Le président Denis Sassou Nguesso y mènera la délégation congolaise, décidé à faire résonner la voix de l’Afrique centrale. Selon le secrétariat de la CCNUCC, cette édition doit passer des promesses à l’action. Les Parties doivent remettre leur troisième vague de contributions déterminées au niveau national, cinq ans après la série 2020. Brazzaville veut présenter un document révisé combinant ambition climatique et impératifs de développement. Belém, carrefour climatique stratégique Choisie…
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