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    Réseaux d’affaires secoués : le cas EBOMAF au Gabon

    De Centrafrique Newsaoût 21, 20254 Mins de Lecture
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    Rupture surprise à Libreville

    La Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale a mis fin, le 20 août, à son contrat de gestion confié six mois plus tôt au groupe burkinabè EBOMAF. L’annonce officielle, reprise par Gabon Actu, a pris de court la plupart des observateurs dans la capitale gabonaise.

    Selon un cadre ministériel, la décision s’appuie sur « des clauses de performance non satisfaites par l’opérateur ». Les termes exacts restent confidentiels, mais ils soulignent la volonté des autorités de Libreville de réaffirmer leur souveraineté sur les actifs stratégiques du transport fluvial.

    EBOMAF, dirigé par l’entrepreneur Mahamadou Bonkoungou, avait multiplié les références publiques à ce partenariat comme vitrine de son expansion régionale. La rupture fragilise cette narration et pourrait peser sur la réputation du conglomérat auprès des bailleurs multilatéraux.

    Enjeux juridiques et contractuels

    Les juristes contactés évoquent un contrat type « Built, Operate and Transfer » assorti d’objectifs précis en matière de réhabilitation de quais et de flotte. Le retrait anticipé place désormais les parties dans une phase de négociation pour la liquidation amiable ou, à défaut, l’arbitrage international.

    Libreville veut éviter un contentieux coûteux, conscient de l’impact d’une procédure devant la Cour commune de justice et d’arbitrage de l’OHADA sur l’attractivité du pays. EBOMAF, de son côté, affirme « respecter le cadre établi » tout en réclamant la compensation de ses investissements antérieurs.

    L’épisode rappelle le précédent de 2018, lorsque le groupe avait accepté une médiation avec le gouvernement togolais à propos d’un tronçon routier. La capacité de l’entreprise à trouver un accord rapide sera scrutée par les agences de notation qui suivent sa dette privée.

    Impacts pour la diplomatie économique régionale

    Au-delà du litige, l’affaire souligne la complexité des partenariats public-privé en Afrique centrale. Les chancelleries présentes à Libreville redoutent un effet domino sur les projets transfrontaliers soutenus par la Banque de développement des États de l’Afrique centrale.

    Pour Brazzaville, voisin et acteur clé de la Commission économique du bassin du Congo, la consolidation de la confiance contractuelle demeure prioritaire. Un diplomate congolais souligne que « la disponibilité d’infrastructures fiables est essentielle à l’attraction des capitaux, tout autant que la stabilité réglementaire ».

    La réflexion résonne avec la stratégie nationale de diversification de l’économie congolaise, qui encourage une concurrence ouverte mais ordonnée entre opérateurs africains et internationaux, sans remettre en cause l’autorité régulatrice de l’État.

    Répercussions sur les corridors d’intégration

    Le réseau fluvial gabonais constitue un maillon du corridor Pointe-Noire-Libreville, crucial pour l’acheminement de marchandises vers l’hinterland. Tout ralentissement technique pourrait reporter les calendriers de livraison et affecter le coût du fret régional.

    Des armateurs basés à Port-Gentil craignent une hausse temporaire des primes d’assurance tant que la gestion n’est pas stabilisée. Cependant, le ministère gabonais des Transports assure que la transition se fera « sans interruption des services », grâce au déploiement d’équipes publiques d’urgence.

    Les experts de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale rappellent que la modernisation des voies navigables demeure un levier pour désengorger les corridors routiers et réduire l’empreinte carbone, objectif partagé par les gouvernements de la sous-région.

    Perspectives pour les entreprises panafricaines

    L’incident pousse les groupes privés à réévaluer leurs matrices de risques. Les chambres de commerce des pays membres recommandent désormais une diligence renforcée, incluant l’audit régulier des obligations réciproques et une communication proactive avec les régulateurs.

    Pour EBOMAF, dont le portefeuille comprend des chantiers en Côte d’Ivoire, au Bénin et en République du Congo, la mise en avant de références positives reste possible. Son chantier de la route Ketta-Djambala, salué pour son avancement, sert d’argument en faveur de sa robustesse opérationnelle.

    Un analyste de l’agence Fitch rappelle que « les entreprises africaines capables de maintenir un dialogue institutionnel permanent avec les États clients conservent une longueur d’avance ». Cette formule s’aligne sur la diplomatie économique congolaise, axée sur la coopération constructive et la résolution rapide des différends.

    En définitive, l’affaire EBOMAF-Gabon illustre l’exigence d’une gouvernance contractuelle rigoureuse. Elle invite les décideurs et les investisseurs à consolider les mécanismes d’évaluation, afin que les projets d’intégration régionale progressent dans la transparence et la confiance mutuelle.

    Diplomatie économique EBOMAF FlyGabon
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