Un plaidoyer pour une coopération équilibrée
Dans les arcanes feutrés du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, Denis Christel Sassou N’Guesso, ministre de la Coopération internationale du Congo, s’est érigé en fervent défenseur des intérêts africains. Prenant part à un panel intitulé « Russie-Afrique : bilan, défis et perspectives », il a unilatéralement appelé à une coopération renforcée et équilibrée entre les deux régions. Au milieu de dignitaires africains et d’économistes russes, il a insisté sur le potentiel inestimable de partenariats solides et réciproques.
Les succès et défis des partenariats russo-africains
Sassou N’Guesso a mis en lumière les progrès substantiels réalisés dans les collaborations russo-africaines, notamment dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures et de la santé. Cependant, il a souligné l’impératif d’une amélioration structurelle afin de maximiser leur impact. Le ministre congolais a ainsi plaidé pour une amélioration de la connectivité logistique, une harmonisation des réglementations et une facilitation accrue du financement des projets communs.
Vers des plateformes d’investissement conjointes
Illustrant ses propos, Denis Christel Sassou N’Guesso a évoqué le projet d’oléoduc Pointe-Noire – Maloukou-Tréchot, un emblème de la coopération entre le Congo et une entreprise russe. Ce projet, symbole de partenariat public-privé fructueux, est, selon lui, une démonstration éclatante des bénéfices tangibles qu’une collaboration stratégique peut apporter au développement économique régional. Il a préconisé la création de plateformes d’investissement conjointes et de mécanismes incitatifs pour consolider de telles alliances.
Un discours de souveraineté et de respect mutuel
S’élevant contre une logique d’assistanat, Denis Christel Sassou N’Guesso a réitéré l’exigence africaine d’alliances fondées sur le respect mutuel et la souveraineté. « L’Afrique exige des alliances justes, fondées sur le respect mutuel et la souveraineté. C’est cette vision que nous portons dans un monde en mutation », a-t-il fermement proclamé. Son discours témoigne de l’ambition d’un continent résolu à occuper une place centrale dans la reconfiguration mondiale des relations économiques.