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    Économie

    UEAC : un fauteuil congolais aux enjeux XXL

    Rédaction Centrafrique NewsDe Rédaction Centrafrique Newsseptembre 11, 20254 Mins de Lecture
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    Ce qu’il faut retenir

    À Bangui, l’élection de Ludovic Ngatsé à la présidence du Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale consacre l’influence grandissante de Brazzaville dans la sous-région. Le portefeuille congolais accumule désormais la coordination du PREF-CEMAC et la préparation des réformes clés attendues par les chefs d’État.

    Une élection stratégique

    Le 10 septembre, la session extraordinaire des ministres de l’UEAC a placé le titulaire congolais de l’Économie en tête de l’organe décisionnel. « Président du Conseil, il y aura beaucoup à faire », a-t-il reconnu avant de saluer « la confiance placée en la République du Congo » et de mesurer « l’ampleur des défis ».

    Contexte sous-régional

    L’Afrique centrale sort d’une séquence sanitaire et sécuritaire éprouvante, mais enregistre un rebond de l’activité estimé entre 2 % et 3 %. Cette embellie reste fragile, dépendante des cours pétroliers, du climat et des chaînes logistiques. Les États cherchent donc à consolider la convergence budgétaire pour tenir le cap.

    Brazzaville sur plusieurs fronts

    En marge de l’UEAC, Christian Yoka, ministre congolais des Finances, a rejoint le collège des ministres. L’arrivée simultanée des deux responsables positionne la diplomatie économique congolaise sur les axes budgétaire, statistique et monétaire. « Nous devons approfondir l’intégration », a insisté le nouveau président du Conseil.

    Le point économique

    Ludovic Ngatsé ne minimise pas les tensions de trésorerie, notamment dans le financement des infrastructures régionales. Toutefois, il note que « la situation est globalement bonne ». Les projections du FMI, alignées sur celles de la Banque des États de l’Afrique centrale, confirment une croissance positive, portée par l’énergie et les télécoms.

    Focus PREF-CEMAC

    Le Programme des réformes économiques et financières de la CEMAC, piloté par Brazzaville jusqu’en 2025, vise à renforcer la discipline budgétaire, moderniser la fiscalité et stimuler le secteur privé. Les évaluations semestrielles montrent un rythme d’exécution de 68 %, jugé « encourageant » par la Commission dans son dernier rapport.

    Monnaie : cap sur la convertibilité

    La réflexion autour d’une nouvelle parité du franc CFA d’Afrique centrale refait surface. Sous la houlette de Ngatsé, les ministres doivent étudier les scénarios d’adossement élargi aux DTS du FMI et l’éventualité d’un arrimage progressif à un panier de devises, sans fragiliser la stabilité actuelle.

    Commerce intra-régional

    À peine 3,5 % des exportations des pays CEMAC se dirigent vers des voisins immédiats. Pour Ngatsé, l’urgence consiste à lever les barrières non tarifaires, digitaliser les postes frontières et harmoniser les régimes fiscaux. Le corridor Douala-Brazzaville-Bangui est cité comme projet pilote dès 2024.

    Gouvernance communautaire

    La rotation des postes, la mutualisation des audits internes et la publication trimestrielle des comptes figurent dans la feuille de route validée à Bangui. Le ministre congolais promet « une transparence accrue pour renforcer la confiance des investisseurs et des partenaires techniques ».

    Le rôle de la CEMAC

    La Conférence des chefs d’État, que devra présider Denis Sassou Nguesso, est perçue comme l’instance capable d’arbitrer les dossiers sensibles, notamment l’harmonisation de la taxe communautaire d’intégration. Les capitales anticipent un agenda tourné vers le pragmatisme et la mobilisation des financements verts.

    Encadré : le point juridique

    La Convention révisée de 2019 donne mandat au Conseil des ministres pour édicter des règlements directement applicables. Cette évolution, proche du modèle communautaire européen, accélère la transposition des décisions dans les législations nationales, limitant les retards historiques observés sur les textes douaniers.

    Scénarios de croissance

    Les services économiques de l’UEAC examinent trois hypothèses. Le scénario de référence parie sur une croissance de 3,2 % en 2024 grâce à la reprise pétrolière. Le scénario ambitieux, soutenu par l’accélération des investissements, table sur 4,5 %. L’hypothèse basse ramène la progression à 2 % en cas de chocs extérieurs.

    Cartographie des projets prioritaires

    Onze projets ont été retenus, dont la fibre optique transnationale et la modernisation du port de Pointe-Noire. Les fiches techniques prévoient un financement mixte associant la Banque africaine de développement et des partenariats public-privé, pour un montant global estimé à 3,6 milliards de dollars.

    Perspective climat / forêts

    Avec 225 millions d’hectares de couvert forestier, la sous-région s’oriente vers un marché carbone régional. Le Conseil des ministres étudie une plateforme commune de certification, initiative saluée par les bailleurs. Brazzaville entend faire valoir son expérience du Fonds bleu pour le Bassin du Congo.

    Le regard des investisseurs

    Les agences de notation notent une amélioration de la gouvernance macroéconomique. Fitch a récemment relevé la perspective crédit de la zone de « stable » à « positive ». Les fonds souverains du Golfe scrutent déjà les appels d’offres sur les énergies renouvelables et le rail léger urbain.

    Et après ?

    La prochaine session du Conseil des ministres, annoncée à Libreville, devrait entériner la feuille de route budgétaire 2024-2026. D’ici là, Ludovic Ngatsé multipliera les concertations avec la BEAC et les patronats nationaux. « Nous devons transformer les promesses en réalisations visibles », résume-t-il.

    CEMAC Denis Sassou Nguesso Intégration régionale Ludovic Ngatsé UEAC
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