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    43 projets verts: le Congo place ses pions COP30

    De Centrafrique Newsnovembre 4, 20255 Mins de Lecture
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    Ce qu’il faut retenir

    Quarante-trois projets – trente-trois nationaux et dix régionaux – viennent d’être validés par les États du Fonds bleu pour le bassin du Congo. Ils seront présentés aux bailleurs lors de la COP30 à Belém puis à Brazzaville en 2026, avec l’ambition d’attirer des financements massifs.

    Axés sur les économies verte et bleue, ces projets ciblent la gestion durable des tourbières, l’intégration des corridors fluviaux ou l’adaptation des communautés riveraines. La BDEAC, l’AFD et divers partenaires ont déjà manifesté leur appui technique et financier, renforçant l’élan régional.

    Contexte régional et diplomatique

    Sous la coordination d’Arlette Soudan-Nonault, ministre congolaise de l’Environnement et secrétaire exécutive de la Commission climat du bassin du Congo, les points focaux nationaux ont travaillé trois jours à Brazzaville pour harmoniser priorités et critères avant la rencontre avec les bailleurs.

    Dix-sept pays, de l’Angola au Maroc, partagent la gouvernance de ce fonds pensé comme levier d’intégration. Leur mobilisation commune confirme la place stratégique du bassin du Congo dans les négociations climatiques internationales, deuxième puits de carbone mondial après l’Amazonie.

    Projets nationaux moteurs

    Parmi les initiatives phares figure le projet de gestion durable des tourbières congolaises, couvrant 165 500 kilomètres carrés capables de stocker près de trente milliards de gigatonnes de dioxyde de carbone. Les experts saluent une action concrète pour transformer un réservoir planétaire en opportunité de développement.

    Au Gabon, au Cameroun ou en République démocratique du Congo, des plateformes agroforestières intégrant énergie solaire et chaînes de valeur locales figurent également au portefeuille. Ces projets renforcent l’autonomie alimentaire et ouvrent des marchés innovants, tout en évitant la déforestation.

    Dimension régionale et corridor lac Tanganyika

    Le Programme régional d’aménagement intégré du lac Tanganyika illustre la synergie transfrontalière. Burundi, Tanzanie, Zambie et RDC entendent sécuriser les ressources halieutiques, moderniser les ports et protéger les écosystèmes littoraux, assurant des revenus durables à plus de cinquante millions d’habitants.

    De même, le projet d’autoroute fluviale entre Bangui et Brazzaville prévoit des quais écologiques et des barges électrifiées. En fluidifiant la logistique régionale, il réduira les émissions tout en abaissant les coûts d’accès des petits producteurs aux grands marchés urbains.

    Mécanismes financiers innovants

    La Banque de développement des États de l’Afrique centrale, pilote du fonds fiduciaire, établit actuellement des obligations vertes adossées aux recettes portuaires et forestières. « Notre ambition est d’offrir des instruments non spéculatifs tout en garantissant une rentabilité sociale élevée », précise son vice-président Jean Paterne Megne Ekoga.

    L’Agence française de développement, pionnière du Fonds bleu, a déjà mobilisé soixante-dix-neuf millions d’euros pour accompagner l’ingénierie des projets. Antoine Chevalier, directeur AFD Congo, insiste sur « une Afrique centrale qui parle d’une seule voix pour capter les financements climat à grande échelle ».

    Le point juridique et économique

    Les accords régissant le Fonds bleu prévoient un principe de souveraineté partagée : chaque État reste propriétaire de ses ressources mais délègue la gestion des contributions internationales à la CCBC. Ce schéma rassure les investisseurs tout en protégeant les intérêts nationaux et communautaires.

    Sur le plan économique, le portefeuille validé pourrait générer, selon une première modélisation de la BDEAC, près de cinq cent mille emplois directs et indirects d’ici 2030. Les revenus issus de l’écotourisme, du crédit carbone et de la biomasse renforceront la diversification post-pétrole.

    Scénarios et rétroplanning jusqu’à Belém

    La feuille de route prévoit une pré-table ronde virtuelle début 2025 pour affiner les fiches techniques, suivie d’un road-show en Europe et au Moyen-Orient ciblant investisseurs institutionnels. L’objectif est de sécuriser vingt pour cent des enveloppes avant la session brésilienne.

    À Belém, chaque État disposera de créneaux de quinze minutes pour pitcher ses priorités, puis répondra aux questions en bilatéral. Les projets régionaux seront présentés collectivement afin de souligner leur valeur d’intégration, un argument apprécié des bailleurs multilatéraux.

    Et après ?

    Une seconde table ronde est fixée à Brazzaville en mai 2026 pour boucler la mobilisation financière. D’ici là, les gouvernements devront finaliser les études d’impact, installer les unités de gestion et compléter les registres carbone, condition préalable aux premiers décaissements.

    Pour Arlette Soudan-Nonault, « le bassin du Congo doit passer du statut de poumon vert à celui de creuset de croissance inclusive ». La dynamique actuelle, soutenue par les partenaires, laisse entrevoir un modèle où protection climatique et prospérité convergent enfin au cœur de l’Afrique centrale.

    Implication des communautés locales

    Le processus a intégré des organisations communautaires des zones forestières, invitées à Brazzaville par la CCBC. Leur porte-parole, Ruth Ndomba, rappelle que « les villageois deviennent les premiers gardiens des forêts si des alternatives économiques leur sont offertes ». Cette approche inclusive renforce la durabilité sociale des projets.

    Plusieurs conventions de suivi participatif sont prévues : comités villageois, cartographie communautaire et appli mobile pour signaler les coupes illégales. Le ministère congolais de l’Environnement y voit un moyen de valoriser le savoir local tout en répondant aux exigences de transparence des bailleurs internationaux.

    Recherche et innovation scientifique

    Un consortium universitaire piloté par l’Université Marien-Ngouabi développera des laboratoires mobiles pour mesurer le carbone des tourbières en temps réel, rapprochant la science des décideurs et améliorant la fiabilité des données nécessaires aux certifications internationales.

    AFD Arlette Soudan-Nonault Bassin du Congo BDEAC Fonds bleu
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