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    CDN 3.0 : la société civile veut peser lourd

    De Centrafrique Newsoctobre 25, 20254 Mins de Lecture
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    Ce qu’il faut retenir

    Le Congo réexamine sa Contribution déterminée au niveau national, dépôt obligatoire dans le cadre de l’Accord de Paris. La société civile, conduite par l’OCDH, affine une note stratégique pour que la future CDN 3.0 reflète mieux les réalités de gouvernance forestière et climatique.

    À Brazzaville, le 24 octobre, près d’une vingtaine d’organisations ont examiné les premiers bilans de la CDN 2.0 et listé les ajustements prioritaires, de la transparence budgétaire carbone à l’implication des communautés riveraines des grands massifs forestiers.

    La rencontre a débouché sur un engagement commun : transmettre les recommandations avant l’atelier national piloté par le ministère de l’Environnement, prévu début novembre, afin d’influencer le document de négociation qui sera remis à la CCNUCC en 2025.

    Contexte du processus CDN

    En 2020, la République du Congo avait rehaussé son objectif de réduction d’émissions à 21 % d’ici 2030, en mettant la forêt au cœur de sa stratégie. Trois ans plus tard, le gouvernement ouvre la révision obligatoire, dans un calendrier resserré par les échéances internationales.

    Le bassin du Congo stocke quelque 39 milliards de tonnes de carbone, selon le Global Carbon Project. Cette empreinte planétaire place Brazzaville sous le regard attentif des bailleurs, attirés par le marché du carbone et la promesse d’une croissance verte inclusive.

    Pour la société civile, l’enjeu n’est pas seulement climatique : l’actualisation de la CDN doit corriger les inégalités d’accès aux revenus du carbone et renforcer la surveillance des concessions forestières, secteur clé pesant 6 % du PIB national.

    Société civile en ordre de marche

    « Que chacun donne le meilleur de lui-même », a lancé Nina Cynthia Kiyindou Yombo, directrice exécutive de l’OCDH, en ouvrant les travaux. Son appel a fédéré juristes, écologues, cartographes et représentants communautaires autour d’une matrice de recommandations multipartites.

    Les organisations réclament un accès systématique aux données satellites sur les coupes et brûlis, la publication trimestrielle des redevances perçues et l’intégration des femmes dans les comités locaux de gestion, conformément à la loi congolaise sur le partage des bénéfices.

    Elles proposent également un fonds d’appui technique, alimenté par les partenaires internationaux, pour former les collectivités au suivi MRV — Mesure, Reporting, Vérification —, condition sine qua non d’une certification carbone crédible et génératrice de revenus additionnels.

    Enfin, la coalition souhaite que la future CDN décline des objectifs chiffrés pour la restauration des paysages dégradés, afin de maximiser l’emploi rural et de soutenir les chaînes de valeur du bambou, du cacao et des produits forestiers non ligneux.

    Scénarios pour la révision 2024

    Trois trajectoires sont évoquées dans la note de travail. Le scénario conservateur maintient l’objectif actuel de 21 %, misant sur une consolidation des projets REDD+. Le scénario intermédiaire monte à 28 %, en incorporant les énergies renouvelables dans le mix national.

    Le scenario ambitieux, soutenu par plusieurs jeunes ONG, table sur 35 % de réduction, couplée à un moratoire sur l’huile de palme industrielle dans les tourbières et à l’électrification solaire des zones périurbaines où la demande énergétique explose.

    Selon un consultant indépendant, chaque point supplémentaire de réduction coûterait en moyenne 120 millions de dollars, mais pourrait mobiliser trois fois plus en financements concessionnels, à condition que les mécanismes de gouvernance soient validés par les instances internationales.

    Le point juridique/éco

    Le Code congolais de l’environnement, révisé en 2019, reconnaît désormais les droits d’usage des populations locales et impose la publication des contrats forestiers. Toutefois, son décret d’application sur le carbone est encore en discussion, limitant la sécurité juridique des investisseurs.

    Sur le plan économique, la Banque mondiale estime le potentiel annuel de crédits carbone du Congo à 240 millions de dollars, chiffre qui pourrait doubler si la surveillance satellitaire améliore la traçabilité. Cette manne exigerait une répartition transparente entre État, opérateurs et communautés.

    Les entreprises forestières opérant dans la Sangha et la Likouala suivent de près la révision de la CDN, anticipant de nouvelles obligations de divulgation ESG. Certaines testent déjà des capteurs IoT pour prouver la régénération naturelle, un atout compétitif sur les marchés européens.

    Et après ?

    Le ministère de l’Environnement a prévu de publier le draft officiel de la CDN 3.0 avant la COP 29. D’ici là, des ateliers régionaux se tiendront à Owando, Pointe-Noire et Dolisie, afin de recueillir les avis des élus, des chefs traditionnels et du secteur privé.

    Dans ce calendrier serré, la société civile insiste pour un mécanisme de dialogue continu, au-delà des consultations ponctuelles. L’objectif est de co-construire des indicateurs mesurables, qui seront suivis sur un portail public financé par un partenariat Gouvernement-Programme des Nations unies pour le développement.

    « Nous voulons passer du plaidoyer à la co-gestion », résume un responsable de la plateforme Concert-Réduction Carbone. Reste à traduire cette ambition en textes réglementaires et en lignes budgétaires, défi que la prochaine loi de finances pourrait relever.

    CDN Congo Changement climatique gouvernance forestière OCDH société civile
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