Auteur/autrice : Centrafrique News
Ce qu’il faut retenir Issa Tchiroma Bakary, arrivé le 7 novembre à l’aéroport de Banjul, confirme désormais avoir quitté le Cameroun pour assurer sa sécurité alors qu’il conteste la réélection du président Paul Biya. Son exil temporaire place la Gambie au cœur d’une crise politique sous-régionale. Le gouvernement gambien justifie l’accueil « pour raisons humanitaires » et exclut tout usage de son territoire comme base contre un État tiers. À Yaoundé, le pouvoir affirme vouloir juger l’opposant pour incitation à la violence, tandis que l’opposition crie à la fraude électorale. Contexte électoral Le 12 octobre, la commission électorale a déclaré…
Ce qu’il faut retenir La faiblesse du dernier kilomètre logistique ralentit encore l’accès aux vaccins et médicaments en Afrique, alors même que le continent dispose de talents, d’entrepôts frigorifiés et de solutions numériques capables de changer la donne. Des plateformes spécialisées, telle la nouvelle Logistics Marketplace soutenue par le Global Fund et la Fondation Gates, centralisent désormais l’offre de transporteurs africains. En maximisant cette coordination, les pays pourront économiser des ressources, réduire les ruptures et bâtir des systèmes de santé plus résilients. Contexte sanitaire africain L’Afrique concentre près de 95 % des cas mondiaux de paludisme et abrite deux tiers…
Ce qu’il faut retenir Denis Sassou Nguesso a accueilli à Brazzaville l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, Huang Xia. L’entretien a porté sur la sécurisation des Grands Lacs, région où l’est de la RDC reste instable malgré des efforts diplomatiques soutenus. Le chef de l’État congolais, fort de son expérience de médiateur régional, entend consolider la complémentarité entre les cadres africains – Luanda, Cirgl – et les appuis extérieurs portés par Doha ou Washington, afin d’aboutir à une architecture de paix cohérente. Brazzaville, plaque tournante diplomatique Depuis plusieurs années, la capitale congolaise accueille des consultations informelles qui précèdent ou…
Ce qu’il faut retenir In Luanda, le septième Forum UA-UE réunit quatre-vingts chefs d’État et responsables pour célébrer vingt-cinq ans d’un partenariat souvent proclamé « stratégique ». Paix, commerce, environnement et numérique composent le menu officiel, auquel s’ajoutent les épineux dossiers migratoires. Pour Brazzaville, voisine attentive, le sommet représente un test grandeur nature du multilatéralisme africain et de la capacité de l’Europe à accompagner les priorités régionales. Les annonces attendues pourraient consolider les réformes économiques engagées par le gouvernement congolais, notamment sur les infrastructures vertes. Contexte : 25 ans de partenariat Depuis Le Caire en 2000, six forums ont cherché…
Ce qu’il faut retenir L’arrivée d’Emmanuel Macron à Libreville marque la première visite d’État française depuis la transition politique survenue l’an dernier au Gabon. Paris entend refonder une relation plus équilibrée, tandis que le général Brice Oligui Nguema cherche des partenaires capables d’accompagner son calendrier de réformes et de sortie de crise. Si l’armée française a réduit ses effectifs à Libreville, notamment après la fermeture de certaines bases au Sahel, elle conserve un détachement de coopération et reste l’un des principaux formateurs des forces gabonaises, confirmant une présence qualifiée à Paris de « compacte mais stratégique ». Un déplacement chargé…
Ce qu’il faut retenir Au sommet Union africaine-Union européenne de Luanda, Ursula von der Leyen a appelé à « accroître massivement les investissements dans l’énergie durable ». Le Togo devient terrain pilote, tandis que les États d’Afrique centrale, Congo-Brazzaville en tête, espèrent capter des retombées industrielles et technologiques. Luanda relance le partenariat UA-UE Le sommet, premier du genre tenu hors d’Europe depuis cinq ans, signale un rééquilibrage symbolique. Bruxelles ambitionne de passer d’un prisme essentiellement sécuritaire à un axe de co-investissement. « Notre parole n’a de valeur que si elle se traduit en usines et emplois », a martelé Ursula…
Ce qu’il faut retenir Un tête-à-tête s’est tenu à Brazzaville entre Denis Sassou Nguesso et Huang Xia, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs, afin de passer en revue l’évolution sécuritaire dans cet espace stratégique africain. Les deux personnalités ont réaffirmé l’urgence de solutions concertées, rappelant les conclusions du sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs à Kinshasa et soulignant qu’un leadership africain solide demeure la clef pour répondre aux défis sécuritaires et humanitaires persistants. Contexte sécuritaire régional Au cœur des échanges, la situation à l’est de la République…
Ce qu’il faut retenir sur l’enveloppe de 1,5 milliard € Paris a réuni bailleurs africains et partenaires techniques autour d’un impératif : réduire l’urgence humanitaire dans les Grands Lacs. Au terme de la conférence, plus de 1,5 milliard € ont été promis pour des médicaments, des denrées et des appuis visant à redonner aux communautés leur autonomie alimentaire et économique. Contexte sécuritaire et humanitaire sous tension L’est de la République démocratique du Congo reste marqué par les déplacements massifs provoqués par les groupes armés du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Selon l’ONU, environ sept millions de Congolais vivaient encore déplacés en…
Johannesburg accueille le premier G20 africain Ce qu’il faut retenir : à Johannesburg, les vingt principales économies mondiales, malgré l’absence de délégation américaine de haut niveau, ont signé une déclaration de trente pages appelant à la paix, à la réforme financière et à la sécurisation des minéraux stratégiques, offrant à l’Afrique un espace diplomatique inédit. Pour la présidence sud-africaine, obtenir un texte commun dès l’ouverture représentait un objectif symbolique fort : confirmer que le premier G20 tenu sur le sol africain pouvait dépasser les tensions et produire une feuille de route, malgré le boycott formel des États-Unis. Contexte : Washington proteste…
Ce qu’il faut retenir En trois jours entre Kigali et Kinshasa, l’Émir du Qatar, Sheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, a affiché une diplomatie tous azimuts, mêlant médiation sécuritaire, protocoles d’investissements et présence institutionnelle renforcée. La séquence confirme la stratégie de Doha dans les Grands Lacs. Pour Kigali comme pour Kinshasa, le Qatar offre désormais à la fois un canal de négociation, une capacité de financement et un réseau aérien mondial. Les États-Unis saluent ce relais, tandis que la région espère un ralentissement durable des hostilités. Doha accélère sur la diplomatie des Grands Lacs Depuis le lancement du Processus de…
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