Auteur/autrice : Centrafrique News
Ce qu’il faut retenir Le sommet du G20 ouvert à Johannesburg a surpris par l’annonce d’une déclaration consensuelle dès la première matinée, sans la présence physique des États-Unis. Pour l’Afrique, et notamment le Congo-Brazzaville, ce signal renforce l’idée qu’un Sud plus audible peut influencer l’agenda mondial. Consensus inédit à Johannesburg Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a livré une vibrante ode au multilatéralisme, saluant un travail « d’un an » impliquant chaque capitale. Son discours vise à montrer que la première présidence africaine du G20 peut délivrer des résultats tangibles, malgré les rivalités géopolitiques. Dans la déclaration de trente pages publiée…
Ce qu’il faut retenir L’appel de l’opposant Issa Tchiroma Bakary à une journée « ville morte » devait mettre le Cameroun en pause. Au final, Yaoundé, Douala et les principales agglomérations ont fonctionné quasi normalement, signe d’un rapport de force qui évolue entre rue, autorités et acteurs économiques. Yaoundé et Douala poursuivent leur rythme À l’aube, les artères de Yaoundé ont vu affluer taxis jaunes, parents pressés, écoliers en uniforme. Les administrations ont ouvert à l’heure officielle, pendant que les échoppes du marché Central négociaient poissons fumés et kérosène sans interruption notable, selon des commerçants rencontrés sur place. Même atmosphère…
Ce qu’il faut retenir Au cœur d’une capitale confrontée à une inflation persistante, Bangui lance l’opération Tonnerre : quatre jours de contrôles musclés visant les marchés et supermarchés accusés de surfacturer et de distribuer des produits avariés. L’objectif affiché est de protéger des consommateurs déjà fragilisés. Flambée des prix et colère des ménages Depuis le second semestre, le panier moyen d’une famille banguissoise a bondi de près de 30 %, selon l’Institut centrafricain de statistiques. Riz importé, huile végétale et savon connaissent les hausses les plus aiguës, nourrissant mécontentement et méfiance à l’égard des commerçants. Cette tension sur les prix…
Ce qu’il faut retenir De Maurice au Gabon, Emmanuel Macron déroule une tournée de quatre pays pour défendre « un partenariat plus équilibré » avec l’Afrique, centré sur la jeunesse, l’économie et la mémoire partagée, conformément à la ligne élyséenne d’un renouvellement du narratif franco-africain. Escales de l’océan Indien à l’Atlantique Le chef de l’État français a ouvert le bal à Port-Louis, vantant la coopération climatique de l’océan Indien. Il doit ensuite défendre l’industrie verte en Afrique du Sud, consolider les filières agricoles en Angola et retrouver Brice Oligui Nguema à Libreville. Chaque étape, assure l’Élysée, vise à montrer une…
Ce qu’il faut retenir Faustin-Archange Touadéra sollicite, le 28 décembre, la confiance des Centrafricains pour un troisième mandat. Malgré le boycott annoncé d’une partie de l’opposition, le chef de l’État met en avant le retour progressif à la sécurité et l’ouverture soutenue d’investissements russes et émiratis. Bangui revendique une baisse des exactions de groupes armés, attribuée à la coopération militaire avec Moscou et au déploiement constant de contingents bilatéraux. L’économie, encore sous perfusion, profite néanmoins d’un rebond minier et d’un encadrement budgétaire suivi par Abou Dhabi. Calendrier électoral sous tension Le scrutin présidentiel et législatif est fixé durant la trêve…
Ce qu’il faut retenir La séquence africaine du président français Emmanuel Macron, ouverte par l’escale mauricienne avant Pretoria, Libreville et Luanda, annonce une diplomatie repensée autour d’un concept interne baptisé « Gateway ». Objectif: déplacer le centre de gravité du dialogue vers les opportunités partagées plutôt que les urgences sécuritaires. Paris promet ainsi des partenariats pragmatiques dans la culture, l’économie numérique, l’agro-industrie et la transition énergétique, en misant sur la complémentarité avec les visions nationales, notamment celle du Congo-Brazzaville dont la diplomatie verte s’affirme depuis le sommet des Trois Bassins. Dans l’entourage d’Emmanuel Macron, on souligne « la volonté d’élaborer…
Ce qu’il faut retenir À Nouadhibou, deuxième ville de Mauritanie, des enseignants migrants ont créé un établissement gratuit ou presque pour les enfants sans titre de séjour. L’école sécurise leurs parcours, réduit la tentation de la mer et devient un indicateur clé des pressions migratoires régionales. Nouadhibou, carrefour migratoire sous tension Frontalière du Sahara et à quelques jours de navigation des Canaries, la cité minière concentre pêcheurs, commerçants et candidats au départ. Depuis 2024, les patrouilles conjointes mauritano-européennes ont durci les contrôles, comprimant le nombre d’embarquements mais accroissant la précarité des familles bloquées. Une salle de classe née dans un…
Ce qu’il faut retenir Nouadhibou est devenu un carrefour pour les Africains voulant gagner les Canaries. Dans cette ville, une école fondée par des migrants offre désormais aux enfants la possibilité d’apprendre le français et l’arabe plutôt que de suivre leurs parents sur les routes périlleuses. Alors que l’Europe renforce ses contrôles, la Mauritanie endosse un rôle clé dans la régulation des passages. Les familles hésitent entre tenter la mer ou s’ancrer. L’établissement, soutenu par l’Organisation de soutien aux migrants, devient un test grandeur nature pour la résilience éducative. Nouadhibou, carrefour migratoire sous surveillance Frontalière du Sahara marocain et à…
Ce qu’il faut retenir Kinshasa a accueilli le 15 novembre 2025 le 9ᵉ Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs. L’événement a consacré la passation de présidence entre l’Angola et la République démocratique du Congo. Félix Tshisekedi, Président de la RDC, succède ainsi à João Lourenço. Dans son discours inaugural, il a insisté sur un objectif central : faire de la stabilité régionale le fil rouge de son mandat à la tête de la CIRGL. Kinshasa, scène diplomatique majeure Le choix de Kinshasa comme ville hôte a donné à la…
Ce qu’il faut retenir Au terme de quatre jours de débats à Kintélé, les ministres et décideurs du continent ont scellé la Déclaration de Brazzaville, feuille de route destinée à faire du contenu local le moteur de la valeur ajoutée africaine dans l’industrie pétrolière et gazière. Portée par le ministère congolais des Hydrocarbures et l’Organisation des producteurs de pétrole africains, la conférence ambitionne d’aligner les politiques nationales, d’ouvrir le financement aux PME locales et de rapprocher fournisseurs publics et privés autour d’exigences sociales, environnementales et technologiques désormais partagées sur tout le continent. L’élan de Brazzaville pour le contenu local Sous…
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