Auteur/autrice : Centrafrique News

Ce qu’il faut retenir Depuis 2016, l’opération Safe Corridor offre aux ex-combattants de Boko Haram et de l’ISWAP une voie de sortie. Déradicalisation, formation et suivi communautaire dessinent un second front décisif pour contenir une insurrection encore active dans le nord-est nigérian. Le gouvernement fédéral revendique plus de 100 000 redditions depuis 2021. Pourtant, la réintégration ne se décrète pas: ex-bourreaux, victimes et autorités locales doivent composer avec la peur, la stigmatisation et l’incertitude d’une paix qui reste fragile. Au cœur du programme Safe Corridor Installé dans le camp militaire de Mallam Sidi, le programme fédéral associe soldats, psychologues, imams…

Ce qu’il faut retenir Récompensée à la COP30, la jeune plateforme congolaise Jambo Radio prouve qu’une information climatique multilingue peut donner du pouvoir aux femmes rurales et contrer les infox. Son prix « Solutions genre et climat » valorise aussi un dispositif d’alertes météo par SMS conçu pour les communautés isolées. Décernée par l’ONG féministe WECF parmi 1 900 candidatures internationales, la distinction offre 5 000 € à l’équipe fondatrice emmenée par l’activiste Joseph Tsongo. Au-delà du montant, elle place la République démocratique du Congo dans le radar des solutions locales alignées sur l’Agenda climatique mondial. Rencontré dans les allées…

Ce qu’il faut retenir Luanda a salué, lors des festivités du cinquantenaire de l’indépendance, l’engagement constant du président congolais Denis Sassou-Nguesso en le décorant de la médaille d’or d’honneur, geste qui illustre la force d’une solidarité régionale de longue date. L’Angola, par la voix de João Lourenço, veut rappeler que la victoire de 1975 et la stabilisation de 1988 doivent beaucoup au soutien politique, logistique et diplomatique de Brazzaville, alors gouverné par Marien Ngouabi puis par Denis Sassou-Nguesso. Une reconnaissance scellée à Luanda Au cours d’une cérémonie sobre mais chargée d’émotion au Palais présidentiel, João Lourenço a remis à son…

Ce qu’il faut retenir Le gouvernement britannique agite la menace de restreindre les visas touristiques et affaires pour l’Angola, la Namibie et la République démocratique du Congo, accusés de refuser le retour de leurs ressortissants en situation irrégulière sur le sol anglais. Ce durcissement s’inscrit dans une réforme migratoire que Londres veut exemplaire, au moment où les demandes d’asile outre-Manche progressent de 18 % cette année, sur fond de surenchère politique interne et de crispations transmanche. Contexte migratoire UK-Afrique Depuis 2021, plus de 400 000 dossiers d’asile ont été déposés au Royaume-Uni, contre 150 000 sur la période 2011-2015, selon…

Course à Bangui : ce qu’il faut retenir Bangui s’est réveillée avec une liste définitive de sept prétendants au fauteuil suprême, dévoilée par le Conseil constitutionnel. La présence des anciens Premiers ministres Anicet-Georges Dologuélé et Henri-Marie Dondra, longtemps jugée incertaine, a créé la surprise. La décision enlève un motif de tension au processus électoral et rassure nombre d’acteurs. « Il fallait sacrifier un peu de rigidité juridique pour préserver la paix », a glissé Mathurin Dimbélé Nakoé, porte-parole de la majorité présidentielle, sur les ondes de RFI. Pour les deux opposants, l’heure est au soulagement. Ils rappellent pourtant que leurs recours étaient…

Ce qu’il faut retenir La récente sortie médiatique du patron de la DGSE, Nicolas Lerner, éclaire les coulisses d’une coopération antiterroriste franco-marocaine érigée en modèle. Dans un entretien accordé à Le Figaro, il salue des services marocains « très efficaces, précieux et essentiels », capables d’anticiper des menaces mutantes. Pour les capitales du Golfe de Guinée, dont Brazzaville, cette reconnaissance confirme que la réponse continentale au jihadisme se construit autant dans les bureaux d’analyse que sur les lignes de crête sahéliennes, où l’onde de choc pourrait se propager vers les bassins pétroliers et forestiers. Coopération franco-marocaine citée en exemple Lerner…

Ce qu’il faut retenir du procès Bongo à Libreville Troisième jour d’audience et troisième salve de révélations dans l’affaire qui secoue la capitale gabonaise. Devant la Cour criminelle spéciale, dix figures de l’ancien premier cercle présidentiel sont poursuivies pour détournement massif, blanchiment aggravé et corruption, une combinaison qui pourrait leur valoir plusieurs décennies de réclusion. Le parquet estime les préjudices à plus de 2 000 milliards de francs CFA, somme équivalente à presque une année de budget de l’État gabonais. La confiscation de biens déjà ordonnée dans le dossier principal accroît la pression financière sur des familles désormais privées de…

Ce qu’il faut retenir Depuis la chute d’El-Fasher, bastion du Darfour-Nord, des colonnes de civils fuient quotidiennement vers le Tchad. Les Forces de soutien rapide, accusées par l’ONU d’atrocités, ont déclenché un déplacement massif qui met la région face à une urgence humanitaire d’une ampleur inédite. Au poste de Tiné, premier refuge, Médecins sans frontières signale un afflux de 1 500 personnes par jour, souvent sans eau ni vivres. Le HCR parle déjà d’un million et demi de réfugiés soudanais installés au Tchad, dont 80 000 arrivés depuis octobre. El-Fasher sous le feu des FSR Le 26 octobre, après dix-huit…

Ce qu’il faut retenir Depuis la fin septembre, la sécurisation de Brazzaville et Pointe-Noire s’est intensifiée autour du phénomène des « bébés noirs », groupes de jeunes impliqués dans des actes violents. Les opérations menées entendent restaurer la tranquillité publique et rassurer les ménages. Genèse du phénomène bébés noirs Apparus au lendemain des troubles armés des années 2010, les « bébés noirs » regroupent souvent des adolescents livrés à eux-mêmes, issus de quartiers périphériques marqués par la pauvreté, le chômage et des parcours scolaires discontinus selon l’Observatoire national de la jeunesse. Leur organisation reste fluide : petites bandes mobiles, motivées…

Ce qu’il faut retenir La qualification de « centre mondial du terrorisme » donnée par la DGSE replace l’Afrique au premier plan des priorités sécuritaires européennes et continentales. Le Sahel demeure l’épicentre des attaques, mais l’évolution rapide des réseaux jihadistes interpelle désormais l’ensemble des capitales africaines, de Rabat à Brazzaville. Coopération antiterroriste France-Maroc Interrogé par Le Figaro, Nicolas Lerner s’est attardé sur la coopération avec les services marocains, saluant une « coordination exemplaire ». Rabat partage en temps réel des signaux faibles issus de la surveillance de combattants francophones. Paris, de son côté, met à disposition ses capacités d’analyse technique,…