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    Variole simienne : l’Afrique centrale en vigilance

    Rédaction Centrafrique NewsDe Rédaction Centrafrique Newsaoût 24, 20254 Mins de Lecture
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    Alertes régionales sur le retour de la variole simienne

    La détection d’un cas confirmé de Mpox à Dakar relance l’alerte sanitaire en Afrique de l’Ouest, cinq mois après les précédents signalements au Nigeria. L’événement rappelle que le virus, endémique dans plusieurs zones forestières, circule désormais dans des espaces urbains hautement interconnectés.

    À Brazzaville, siège de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique, des épidémiologistes soulignent que la gestion de cette résurgence passe par une coordination transfrontalière renforcée. Un conseiller régional confie que « chaque pays voisin devient un avant-poste de surveillance pour l’ensemble du continent ».

    Comprendre l’épidémiologie actuelle

    Le virus appartient à la famille orthopox, proche parent du variola qui provoquait la variole éradiquée en 1980. Deux clades circulent: le clade I, historiquement rapporté dans le bassin du Congo, avec une létalité pouvant atteindre dix pour cent, et le clade II, moins virulent.

    Depuis 2022, le clade IIb s’est propagé vers près de cent États, profitant des mobilités post-pandémiques et d’un déficit de reconnaissance clinique hors Afrique. Les bases de données de l’OMS comptabilisent plus de quatre-vingt-quinze mille cas confirmés, majoritairement bénins mais révélateurs de vulnérabilités systémiques.

    Modes de transmission et facteurs de risque

    La transmission reste dominée par le contact direct peau à peau, notamment au cours de relations sexuelles. Cependant, les spécialistes rappellent que les gouttelettes respiratoires à courte portée et les surfaces contaminées, telles que draps ou poignées, constituent des vecteurs supplémentaires dans les foyers à forte promiscuité.

    Les autorités congolaises, qui n’ont signalé aucun cas à ce jour, ont diffusé des directives précisant l’isolement immédiat des contacts étroits et la désinfection systématique des textiles. Cette posture proactive vise à éviter la stigmatisation des communautés tout en bloquant d’éventuelles chaînes silencieuses de transmission.

    Symptomatologie et prise en charge clinique

    Un patient sur deux décrit d’abord une fièvre modérée, des céphalées frontales et des myalgies diffuses. Après deux jours, surgissent papules puis vésicules ombiliquées dont la localisation génito-anale est fréquente dans la flambée mondiale, rendant parfois le diagnostic différentiel complexe avec l’herpès ou la syphilis.

    Cliniquement, l’évolution reste favorable en l’absence de facteurs d’immunodépression. Le Tecovirimat, autorisé sous protocole compassionnel, est réservé aux formes sévères. Le Dr Massamba, infectiologue au CHU de Brazzaville, souligne que « le soutien psychosocial est aussi crucial que l’antiviral pour limiter la durée d’isolement ».

    Vaccination ciblée et stratégies préventives

    Trois vaccins de troisième génération, fondés sur une souche Ankara non réplicative, offrent une protection croisée proche de 85 %. Les stocks mondiaux demeurent limités et priorisent les personnels soignants ainsi que les contacts domestiques, conformément au cadre stratégique publié par l’OMS en avril 2023.

    Le Congo-Brazzaville a signé en juin un accord de pré-achat via l’initiative africaine AVAT, garantissant dix mille doses dès disponibilité industrielle. Cette décision, saluée par le Centre africain de contrôle des maladies, illustre la volonté présidentielle d’anticiper plutôt que de subir les urgences sanitaires transfrontalières.

    Coopération sanitaire et diplomatie régionale

    Au-delà de l’outil vaccinal, la lutte contre Mpox mobilise des mécanismes diplomatiques inspirés de l’expérience Covid-19. Les ministres de la Santé de la CEEAC ont convenu, lors d’un sommet à Libreville, d’harmoniser les fiches de notification et de partager en temps réel les séquences génomiques.

    Cette coopération renforce la position de Brazzaville, qui abrite le Centre africain de recherche sur les agents pathogènes émergents. Financement conjoint, bourses régionales et exercices de simulation figurent parmi les engagements ratifiés, témoignant d’une diplomatie sanitaire axée sur la résilience continentale plutôt que sur l’assistance externe.

    Perspectives pour les décideurs

    Pour les ambassadeurs et conseillers économiques, l’incidence de Mpox sur la stabilité des chaînes logistiques reste marginale à court terme. Toutefois, le risque réputationnel pour les hubs touristiques et les compagnies aériennes nécessite une communication transparente, soulignent plusieurs attachés de santé basés à Kinshasa et Johannesburg.

    Les décideurs sont invités à intégrer la variable zoonotique dans les projets d’infrastructures, depuis l’aménagement portuaire jusqu’aux concessions forestières. « Prévenir coûte toujours moins que reconstruire la confiance des marchés », rappelle une note confidentielle du Conseil économique d’Afrique centrale transmise aux chancelleries partenaires début septembre.

    En définitive, la confirmation d’un seul cas au Sénégal agit comme une sonnette d’alarme collective. La synergie mise en place autour de Brazzaville prouve que la région a tiré les leçons de 2020: information rapide, outils scientifiques partagés et investissement politique au plus haut niveau.

    À court terme, la priorité consiste à consolider les laboratoires périphériques capables de diagnostiquer Mpox en moins de six heures, condition sine qua non pour interrompre les chaînes de contamination. Les bailleurs multilatéraux, dont la Banque africaine de développement, ont fléché des fonds dédiés pour cette montée en charge.

    Congo-Brazzaville Diplomatie sanitaire Mpox
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